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Malbouffe…

 

            Le paysage gastronomique des banlieues avec ses multinationales de la malbouffe a un coût social astronomique. Les diverses maladies découlant d’une consommation effrénée de trios burgers avec boissons sucrées et frites mènent à l’hôpital, si ce n’est pas à la morgue directement !

 

            Leurs publicités tout comme la plupart des grandes marques, tentent de nous faire adhérer à un mode de vie qu’est supposé véhiculer l’arche jaune, par exemple. Nulle part ne sont évoqués les problèmes de cholestérol ou d’obésité qui peuvent découler de leurs produits alimentaires malsains. 

 

            En plus, le produit n’est que rarement à la hauteur de l’image du produit. Les consommateurs de malbouffe qui se font avoir par l’image de jeunesse en santé qui caractérise de plus en plus les images de marques des grandes corporations de l’alimentation, auront tôt fait de perdre leur silhouette et leur entrain !

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Narcissisme et individualisme

 

            Le culte de soi est omniprésent dans notre société actuelle. Combien d’égo portraits se répandent sur les réseaux sociaux ? Ce narcissisme organisé contribue à renforcer l’individualisme. Ce, parce que l’être en soi devient le centre de toutes les préoccupations de l’esprit. Des soucis superficiels qui remplacent les véritables problèmes de l’humanité comme la quête de liberté et de justice sociale.

 

            Est-ce que les miroirs et les téléphones cellulaires finiront par nous révéler notre véritable visage ? Comme dans la chanson Les bourgeois de Jacques Brel, la tradition militante représente les possédants et autres sycophantes sociétaux sous un aspect bestial peu élogieux à leur égard, mais combien éloquent… 

Rénovictions

 

Selon la loi, un propriétaire aurait le droit d’évincer ses locataires s’il agrandit le logement, le loue à un membre de sa famille, subdivise le logement ou en change l’affectation. Les propriétaires usent de ces prétextes pour évincer leurs locataires et augmenter le coût des loyers. Il y a des recours pour les locataires qui peuvent refuser l’éviction et contester au tribunal.

 

Mais, par les temps présents, on assiste à une recrudescence malhonnête des évictions de locataires sous des prétextes qui ne sont pas une justification suffisante pour mettre à la rue des locataires. Des familles entières qui ont passé leur vie dans un immeuble locatif, se voient obligées de quitter les lieux dût à la pression des propriétaires.

 

Il est navrant de constater que ce qui motive avant tout les proprios c’est l’appât du gain. Non contents d’exploiter leurs locataires, ils tentent de s’enrichir encore davantage en augmentant les prix. Ce qui a une incidence sur le cours des loyers en général. Il s’agit d’une tactique purement commerciale et capitaliste, par extension, qui me confirme dans ma perception du phénomène de la propriété privée, qui est inique… Jusqu’où va leur appétit pour les dernières cents des plus démunis ? 

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Logements exigus

 

            Le cours des logements en Outaouais et dans la métropole est tout à fait scandaleux !  Ces prix surélevés font que pour des logements minuscules, des propriétaires demandent des montants exorbitants. 

 

            Bientôt, nous aurons de ces hôtels Tokyoïtes où le locataire ne peut que se coucher. Il faut faire attention, si le prix est trop beau pour être vrai, c’est souvent qu’il est trop abordable et qu’il y a anguille sous roche.

 

            Ainsi, des propriétaires peu scrupuleux de l’éthique en profitent pour écouler leurs stocks de logements minuscules dans lesquels on a à peine la place pour s’asseoir…

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Le froid, les coûts élevés de chauffage et la folie…

 

 

            Il ne faut pas oublier que le capitaliste est aussi un être humain, donc qu’il partage ses lubies et ses tares avec une partie de l’humanité. Ainsi un capitaliste subjugué par son avarice peut décider de couper le chauffage parce qu’une hallucination ou un être inanimé lui a demandé. Qu’il constate que les coûts de chauffage sont trop élevés. Les riches ne sont pas à l’abri de la folie. 

 

             C’est un peu cette descente dans un enfer glacial que j’ai voulu exposer avec cette planche. La descente dans l’enfer blanc des personnes itinérantes, souvent prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendances. 

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Corrélation entre richesses et avarice

 

            

            Sans vouloir généraliser, il semble que plus un individu accumule de richesses, plus il tend à devenir avare. Sont-ils avares a priori ou le deviennent-ils a posteriori ? N’empêche que l’avarice est un des moteurs principaux de notre économie.  Même ceux qui se font philanthropes le font souvent pour bénéficier de généreux remboursements d’impôts. 

 

            Les représentations de l’avare ont toujours fait rire ; de l’avare de Molière, à Scrudge du Christmas Carrol’s de Dickens,  jusqu’à Picsou, l’oncle richissime de Donald duck. Ces archétypes, malheureusement, ne sont pas si éloignés de la réalité. Je citerais l’expérience d’un de mes proches qui faisait de la rénovation à l’emploi d’une famille bourgeoise très fortunée.

 

            Ils trouvèrent la façon de ne pas payer son travail, en inventant des raisons bidons par rapport à la qualité de son ouvrage. Ainsi, ils lui extorquèrent plusieurs milliers de dollars. Ce qu’il y a à se demander c’est ; est-ce que la richesse monétaire les rend ainsi ou est-ce ainsi qu’ils deviennent riches ?

La propriété privée

 

            Un des fondements de l’économie mondialisée réside dans le fait que les richesses, en abondance sur terre, appartiennent en majorité à une minorité. Il en va ainsi de la grande propriété privée. Ce qui est nocif de manière excessive est cette propension qu’ont certains économistes et capitalistes à considérer les biens et la propriété comme ayant une valeur supérieure à celle de l’être humain.

 

            Il en va ainsi aussi des services offerts à la population comme les soins médicaux. Le règne de la propriété intellectuelle en matière de brevets empêche plusieurs malades à avoir accès à une médication adéquate. Il est certain que les grandes corporations de soins hospitalier aimeraient bien mettre la main sur notre système de soins de santé. Sa privatisation permettrait à ces compagnies de s’enrichir de la misère du peuple.

 

            C’est dans cette optique que se développe cette idée, que pour un capitaliste néolibéral, le bien matériel, la richesse et le marché surpassent les besoins de base de l’être humain. Ne pensons qu’à cet économiste qui affirmait : « Il est parfaitement logique économiquement d’envoyer les déchets des pays développés dans les pays du tiers-monde… » 

 

            En plus que si l’on se base sur la déclaration des droits de l’homme, même dans un pays qui se veut progressiste comme le nôtre, il y a de nombreuses lacunes. Nous n’avons qu’à penser à l’accès au logement qui n’est toujours pas universel. Il y a des hommes et des femmes qui meurent de froid, l’hiver, dans nos rues. Pour un pays aussi riche, c’est aberrant ! Surtout qu’en contrepartie, le gouvernement injecte massivement, à coup de subventions, dans les grandes compagnies.

 

            Clairement, c’est à se demander si un bien immobilier, dans leurs psychés, dépasse en valeur la vie d’un être humain ?

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Autorité

 

            Il est indéniable que le ciment du système capitaliste est constitué par la propension de certains à être des larbins et à d’autres d’être autoritaires.  Les structures hiérarchiques préétablies entre un patron et ses employés, par exemple, donnent le pouvoir presque absolu au tenant de la position la plus élevée. Souvent ces « boss patroneux » se sont élevés à leur position en jouant du coude et ils sont de manière indéniable corrompus par le virus du fascisme. Ce, car ils usent de leur posture au-dessus de la pyramide sociale pour exploiter. Seul le profit leur permet de se maintenir en posture de domination. Ils s’accaparent la plus-value du travail collectif de leurs subordonnés. Il n’y a aucune démocratie dans l’entreprise privée.

 

            Ce qu’il y a d’intéressant est que le phénomène de l’autoritaire qui se sent allègre et puissant, peut très bien devenir, dans une autre situation, un larbin qui ploie devant une autorité qui lui est supérieure. Ainsi, un peu comme un Louis de Funès qui invective ses sous-fifres en leur imposant toute l’étendue de son pouvoir peut très bien devenir doux comme un agneau lorsqu’il doit transiger avec une autorité qui lui est supérieure. 

Logement insalubre 

 

            Un de mes amis qui voulait payer moins cher de loyer, déménagea d’un appartement à une chambre exigu, dans le vieux Hull. Il aménagea autour du mois d’octobre et en sortit avec dégoût, vers la fin du mois.

 

            C’est qu’une nuit, il n’arrivait pas à dormir parce qu’il sentait une présence et entendait des petits bruits. Il ouvrit la lumière et avec consternation constata que sa chambre, louée à petit prix, était infestée de blattes. Les coquerelles couraient à toute vitesse, dans toutes les directions, sur le plancher. 

 

            Il ne va pas sans dire qu’il a faillit virer complètement fou, cette nuit-là ! Il n’appréciait pas ses nouveaux colocataires indésirables. C’est tout à fait compréhensible, car ces bestioles sont porteuses de nombreuses maladies. 

 

            Alors, il dût aller faire des génuflexions devant son ancien propriétaire pour qu’il accepte de lui relouer son ancien appartement. Heureusement, le propriétaire accepta de lui relouer ...

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© 2021 par José Bouchard Côté 

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